top of page

Les vacances sont loin d’être terminées. Et vous n’avez encore rien réservé ? Ne cherchez plus voici la destination qui vous ressemble. Cet été, échappez-vous dans l'Ain…

Situé entre Lyon et Genève, le département de l’Ain vous dévoile une nature généreuse et préservée, des villages de caractère, des plaisirs gourmands et une histoire riche en émotions. Explorez ce vaste et splendide territoire à multiples facettes.  Dans sa version montagne, l’Ain abrite les plus hauts sommets du massif du Jura et affiche l’un des plus beaux panoramas d’Europe. Dans sa version plaine, l’Ain recèle de trésors cachés comme ses mille étangs de la Dombes ou le bocage de la Bresse, laissez-vous surprendre !  Morceaux choisis…

visuel_paralaxe1.jpg

La cuivrerie de Cerdon

Un siècle après ses années glorieuses, le cuivre est entré au musée. Découverte

A Cerdon, l’histoire de la cuivrerie débute en 1854, quand un chaudronnier et ses deux fils décident d’ouvrir leur atelier dans les locaux d’un ancien moulin à papier. L’installation est rudimentaire. Seule une roue à aubes, installée sur le « ruisseau de la Suisse », suffit à faire tourner les tourets à polir et une presse à balancier, seules machines utilisées à l’époque. Maillets, marteaux de formes et de tailles variées complètent cet outillage.


La révolution industrielle, n’arrivera que quelques années plus tard avec l’installation d’un balancier à friction et d’une machine à emboutir.
Le moulin se lance alors dans une production de plateaux, d’aiguières et autres bouilloires qui, par bateaux entiers, sont exportés vers l’Afrique du Nord et tout l’Orient. Les techniques et l’outillage évolueront régulièrement. La production sera décuplée et la forge agrandie plus de six fois ! En 1871, ce sont 300 machines qui seront envoyées au Japon, vers la filature de soie de Tomioka, aujourd’hui inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité.


Même la Grande Guerre ne verra pas cette production faiblir. Au contraire. Ce sera une période glorieuse pour cette unité qui, dès 1936 entamera une longue descente aux enfers, accentuée par la deuxième guerre mondiale.
Après-guerre, la récession s’accentuera, la concurrence étrangère se faisant toujours plus pressante. Jusqu’en 1973 où la liquidation judiciaire sera prononcée.
Il faudra attendre quelques années pour que deux habitants de Cerdon reprennent cette cuivrerie, mais plus dans un souci muséographique que de production industrielle. La production reprendra plus modestement avec la fabrication de médailles et de coupes et autres récompenses destinées aux sportifs.
Et ce n'est qu'en 2017 que le Département de l’Ain s'en portera acquéreur. Avec le concours de partenaires publics régionaux, nationaux et européens ainsi que des mécènes, plus de 4 millions d'euros seront réunis pour que le site puisse à nouveau accueillir des visiteurs. 


Le concept muséographique envisagé par le Département prévoyait une visite immersive au sein de la cuivrerie, en activité à différentes époques, et ce grâce à des dispositifs de réalité augmentée et divers procédés audiovisuels. La situation actuelle des machines dans le bâtiment permet la création d’un parcours historique relativement cohérent.

Belle opération que les visiteurs apprécient. La cuivrerie de Cerdon fait aujourd’hui partie des dix sites touristiques les plus fréquentés du département de l'Ain.

Les vins du Bugey 

À découvrir !

L’histoire ne dit pas si les aiguières fabriquées par la cuivrerie de Cerdon étaient utilisées pour la conservation du vin ? … Mais on peut penser que non. Car le vin pétillant de Cernon – au faible degré d’alcool – était élaboré suivant une méthode ancestrale, propre à réveiller les papilles. Alors, en sortant de la visite de la Cuivrerie, n’hésitez pas ! Partez à la recherche de ce vin de Cerdon ou de son voisin le Montagnieu ! Voire d’un autre vin du Bugey produit sur un des plus petits vignobles de France.


La gamme est variée. Le Chardonnay et la Roussette sont des vins blancs, souples, aux saveurs fruitées. Le Gamay, la Mondeuse et le Pinot noir, des vins rouges de caractère, à découvrir à chaque repas.

visuel_vins_bugey.jpg
visuel_paralaxe2.jpg

Et où dormir ?

Sur la route pittoresque des gorges de l’Ain, entre cascades et vignobles, une idée d’hébergement pour le moins originale : celle des cabanes et des lodges de Serrières-sur-Ain. Le panorama y est magnifique

 

 En surplomb de la vallée, les lodges offrent une vue magnifique sur le paysage de l’île Chambod : 20 hectares d’une flore et d’une faune sauvages, mêlées des eaux claires et bleutées de la boucle de l’Ain…

Brou, l'incontournable

Une étape s’impose à Bourg-en-Bresse, au monument préféré des Français

Chef d’œuvre de l’art gothique flamboyant flamand du début du XVIème siècle, le monastère royal de Brou, dans la cuvette de Bourg-en-Bresse est un chef d’œuvre de l’art gothique.


L’histoire retient qu’il a été bâti – à grands frais – par la puissante Marguerite d’Autriche, duchesse de Savoie, gouvernante des Pays-Bas bourguignons… et qui ne fut autre que la marraine et tante de Charles Quint. C’est elle qui décida des choix de l’architecte, du sculpteur, du peintre et de nombre d’artistes. Elle avait prévu d’y achever son veuvage mais mourut trop tôt.


Ce sont les Augustins de la congrégation de Lombardie qui restèrent les gardiens des tombes. Jusqu’aux sombres heures de la Révolution française…
Racheté par le diocèse de Belley en 1823, l’église du monastère fut classée monument historique quelques années plus tard, évitant ainsi la démolition qui lui avait été promise par la Révolution…


Aujourd’hui, les bâtiments abritent le musée municipal de la ville de Bourg-en-Bresse et, en 2014, le monastère de Brou a été désigné « monument préféré des Français », à l’occasion des journées européennes du patrimoine.

Crème ou persil ?

Ses grenouilles et la persillade

Bon, quand on dit Bresse, on pense tout de suite à « poulet », « volailles, crème et beurre », escargots et autres spécialités de cette terre si généreuse ! Mais, sortons des sentiers battus pour faire un détour par la Dombes, là au bord d’un étang où, au lever du jour, Paul Bocuse recevait quelques amis privilégiés pour y partager quelques belles prises de leurs pêches... Accomodées à sa façon, bien sûr !
Certes, Bocuse n’est plus là. 


A Saint-Paul-de-Varax, au « Duverger », les grenouilles de la Dombes et autres plats régionaux sont inscrits depuis plus d’un siècle et demi à la carte. Adrien et Frédéric, les deux chefs, s’inscrivent dans cet héritage. Et c’est toujours « à la persillade » - hachée très fin et à la main - qu’elles vous seront proposées.
A essayer sans hésitation.

visuel_dombe.jpg

En vélo, en pleine nature

Placé parmi les destinations françaises les plus prisées des amateurs de vélo, l’Ain offre un terrain de jeu idéal à tous les cyclistes.
Avec ses 3 500 kms de circuits et de boucles balisés, le département de l'Ain offre des itinéraires aux cyclos de tous poils, vététistes, chasseurs de cols, pratiquants occasionnels en quête de balades. Et, cet été, on y a même souvent croisé les coureurs du Tour de France !


Chacun peut alors se plonger dans le diversité et la richesse de ces paysages, au gré des lacs et cascades ou tout simplement, en longeant les berges de la rivière d'Ain.
Axe central, cette dernière relie quatre pays identitaires aussi différents que complémentaires : la Bresse et la Dombes à l’ouest, le Bugey et le Pays de Gex à l’Est. Les variations de relief de l’Ain ont permis de créer une offre très diversifiée d’itinéraires à vélo de tous niveaux destinés à faire découvrir les atouts touristiques du département. Le temps d’une escapade qui, selon votre niveau ou votre envie, pourra durer quelques heures ou quelques jours.

https://www.ain-tourisme.com/instants-sportifs/velo-vtt/itineraires-ain-a-velo/

Une carte et un Pass'Découvertes de 24 sites touristiques

Des crêts du Jura aux étangs de Dombes, des pelouses sèches du bas-Bugey aux prairies inondables du Val-de-Saône, du bocage bressan aux tourbières du plateau d’Hauteville, le dépaysement est total sans parcourir de nombreux kilomètres.


Cette richesse patrimoniale en paysages et milieux naturels est trop méconnue. C'est pourtant un gage d’attractivité pour le territoire. Attractivité pour les habitants, mais également attractivité touristique !


Le Département de l’Ain a souhaité recenser l’ensemble des sites naturels accessibles au sein d’une carte touristique. Et, pour séjourner et visiter à prix malin, un Pass'Découvertes qui propose une découverte à moindre coût quelque 24 sites touristiques du département.


Pass'Découvertes 24 sites touristiques :

https://www.ain-tourisme.com/pass-decouvertes-ain/

bottom of page