Une visite trimestrielle
pour vérifier ses aides auditives :
UN VRAI PLUS CHEZ AUDITION CONSEIL
Audioprothésiste D.E. Guy Servettaz revient sur l’importance accordée au suivi des patients du réseau dans tous les centres Audition Conseil du département du Rhône.
Une fois que le patient a une ordonnance d’un médecin ORL, comment se déroule sa prise en charge par Audition Conseil ?
« Lors du premier rendez-vous, un bilan est réalisé. Après la création du dossier administratif, l’audioprothésiste va faire connaissance avec le patient, cibler quelles sont les difficultés de compréhension ressenties, connaître ses éventuelles pathologies de l’oreille, établir les circonstances où il ressent une gêne et ce qu’il aimerait améliorer. Plusieurs tests au casque et en champ libre vont être réalisés pour déterminer les sons les plus faibles entendus, les sons les plus forts supportés, mais aussi évaluer sa compréhension dans le silence et dans le bruit. »
Que se passe-t-il après la réalisation de ces tests ?
« Nous conseillons le patient sur le choix de l’aide auditive et choisissons ensemble l’aide la plus adaptée à sa perte d’audition tout en lui expliquant les différents niveaux de gamme qui existent, mais aussi, si l’aide est à piles ou rechargeable. Nous lui indiquons le prix et se chargeons de lui donner le montant de remboursement prévu par la Sécurité sociale, sa mutuelle ainsi que son reste à charge. »
Audition Conseil propose un mois d’essai gratuit. Quel va être le suivi mis en place pendant cette période ?
« La période d’essai est obligatoire, gratuite et sans engagement d’achat. Ce que nous apportons en plus chez Audition Conseil, c’est un suivi hebdomadaire pendant ce mois. Nous voyons chaque semaine le patient et faisons évoluer sa correction par rapport à la vitesse à laquelle il s’habitue à ses aides auditives. À travers des tests, nous mesurons son audition, évaluons sa compréhension avec et sans appareil, dans le silence et le bruit. Durant cette période de réadaptation, nous redonnons au patient l’habitude de réentendre afin que le son redevienne une parole qu’il va comprendre. Pour certains patients, cette période sera plus longue et nous pourrons allonger l’essai d’autant. »
Dans son laboratoire de Saint-Martin-en-Haut, Guy Servettaz souligne qu’Audition Conseil va plus loin dans le suivi de ses patients, leur proposant une visite de contrôle tous les trois mois, ainsi qu’un bilan annuel, pour faire évoluer les corrections des aides auditives en fonction de leur audition. Photo ©Anaïs DIGONNET
Que se passe-t-il à la fin de cette période d’essai ?
« Le patient doit prendre une décision s’il va acquérir ou non l’appareil auditif. Si c’est le cas, nous organisons le règlement. Il faut savoir que les aides sont garanties quatre ans, pièces et main-d’œuvre. Puis, tous les trois mois, nous lui adressons un courrier pour l’inviter à faire une visite de contrôle, une prestation qui est comprise dans le prix des aides auditives. Cette visite trimestrielle est l’occasion de réaliser un entretien technique. Comme ce sont des appareils très miniaturés, il faut vérifier minutieusement que la sortie du son n’est pas obstruée et que les micros ne sont pas bouchés. Nous les passons aussi en chaîne de mesure pour s’assurer que l’électronique n’ait pas dérivé. Nous nous enquérons également de la satisfaction du patient, des axes d’amélioration possibles et nous effectuons de nouveau des tests car, l’audition du patient évolue progressivement et il faut ajuster régulièrement la correction apportée par les appareils. Nous sommes à votre écoute. N’hésitez pas à prendre rendez-vous dans le centre Audition Conseil le plus proche de chez vous. Nous pourrons ainsi prendre le temps de vous expliquer notre méthodologie d’appareillage. »
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FOCUS
« L' ACOUPHÈNE
PEUT ÊTRE UNE SOURCE DE GÊNE »
Audioprothésiste D.E. depuis plus de 5 ans chez Audition Conseil à Lyon, Marie Pasko revient sur la prise en charge de l’acouphène au sein du réseau. Photo ©Anaïs DIGONNET
Quel est le lien entre perte d’audition et acouphène ?
« L’apparition de l’acouphène est souvent liée à une perte auditive. La plupart du temps la perte auditive s’effectue d’abord dans les aiguës. Le cerveau essaye donc de compenser ou de s’adapter en créant ainsi une sensation sonore en l’absence de stimulation externe. D’ailleurs l’acouphène présente souvent le timbre de la perte auditive. Des acouphènes peuvent aussi apparaître après un traumatisme sonore. »
Quels sont les symptômes de l’acouphène ?
« L’acouphène est ressenti différemment en fonction du patient. Il peut être perçu comme un sifflement, un claquement ou un bourdonnement dans l’oreille… Dans ces cas-là, la personne peut être amenée à consulter un médecin ORL qui établira le diagnostic et fera une ordonnance pour consulter un audioprothésiste. Il est également possible d’effectuer un dépistage auditif chez Audition Conseil, en faisant un bilan de l’acouphène perçu ainsi que l’évaluation de la gêne de ce dernier et ainsi trouver les solutions adaptées aux besoins du patient. »
Quel va être votre prise en charge au sein d’Audition Conseil ?
« Nous pouvons effectuer un dépistage gratuit et permettre au patient d’être bien orienté. Nous allons établir les caractéristiques de l’acouphène : son spectre (grave ou aigu) et son intensité. Nous vérifions dans quelle mesure l’acouphène peut être masqué. La prise en charge s’effectue avec des aides auditives. Toutes ces informations nous aident dans le choix du bon appareil et dans la mise en place de réglages efficaces. »
Existe-t-il d’autres thérapies correctives ?
« En plus de l’appareil qui vient stimuler la zone lésée, il est possible de mettre en place une thérapie sonore. Elle est pratiquée à l’aide de sons diffusés au travers des aides auditives et peut être manuellement activée par le patient. »
Une étude menée au sein d’Audition Conseil
sur l’efficacité d’une thérapie sonore
chez les patients acouphéniques
10 à 15 % de la population rencontreraient des problèmes liés aux acouphènes et 20 % de ces personnes auraient des symptômes invalidants affectant négativement leur qualité de vie. Ce chiffre est dévoilé par l’Association francophone des équipes pluridisciplinaires en acouphénologie (AFREPA) qui, depuis début 2023, mène une étude clinique sur l’efficacité d’une thérapie sonore chez les patients acouphéniques. Ce travail est réalisé en collaboration avec le Professeur Hung Thai-Van, médecin ORL chef du service d’Audiologie et d’Explorations Otoneurologiques du CHU de Lyon et responsable de l’équipe exploration clinique et translationnelle des synaptopathies auditives, Stéphane Gallégo, audioprothésiste D.E. au sein du réseau Audition Conseil à Lyon, docteur en génie biomédical et membre de l’équipe « Dynamique neuronale et audition » au sein du Laboratoire des neurosciences sensorielles et cognitives de Marseille. L’étude se déroule au sein de l’Hôpital Edouard-Herriot dans le 3e arrondissement mais aussi du laboratoire de correction auditive Audition Conseil du 6e arrondissement. Les médecins du Rhône sont actuellement sollicités par l’AFREPA pour intégrer à l’étude certains de leurs patients souffrant d’acouphènes gênants.
Contact : Florine Liégon, doctorante et audioprothésiste D.E. au sein d’Audition Conseil à Lyon au 04 78 42 95 28 ou par email lyon6lafayette@gmail.com
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